Ahmed, comment s’est passée la préparation de Dijon, avez-vous bien eu le temps d’analyser le match de Sochaux et de travailler en conséquence ?
On a pu faire un retour sur ce match qui dans le contenu, n’était pas mauvais. Quand on revoit le match, on se dit qu’on aurait pu ramener un résultat de Sochaux, avec ce que l’on a proposé, notamment en première mi-temps avec des occasions très franches. L’équipe sochalienne a été très très efficace, on a plus de 66% de possession en deuxième période, Sochaux a deux frappes dans la surface, deux buts. Ça fait partie du jeu, on a aussi eu cette efficacité contre Concarneau par exemple dès le début de la rencontre. Ça fait partie d’une saison, nous sommes parfois un peu plus efficaces, d’autres fois un peu moins. Ça va tourner demain.
Comment vous adaptez-vous lorsque les matchs s’enchaînent ainsi, est-ce que l’approche est différente ?
Oui, avec la Coupe de France, on est obligé de gérer les charges de travail. Les matchs arrivent vite, on ne peut pas faire ce que l’on veut car on est très vite sur des veilles de match où il ne faut pas trop charger les organismes. Évidemment, ce ne sont pas des semaines idéales pour travailler.
Les Dijonnais n’avaient pas forcément bien débuté la saison mais sont maintenant sur une série de six matchs sans défaite en championnat. Que pensez-vous de cette équipe ?
C’est une équipe diamétralement opposée à la nôtre. On a très bien commencé, on est maintenant sur une série de matchs sans victoire, eux c’est totalement le contraire. Dijon est une équipe avec un nouveau coach qui est arrivé, adepte du système en 4-4-2 qu’ils maîtrisent assez bien. Avec de la continuité, ils ont su obtenir des résultats, ils ont beaucoup de joueurs disponibles également avec un effectif assez conséquent. Le DFCO est dans une spirale positive, à nous d’inverser la dynamique.
Pouvons-nous avoir un point sur les joueurs indisponibles ?
Nous avons malheureusement quelques défenseurs indisponibles : Bakaye Dibassy et Souleymane Basse pour blessures ainsi que Jordan Poha et Byani Mpata Lama pour suspensions. À cela, il faut rajouter la longue indisponibilité de Jean Louchet.