Valenciennes brille toujours autant chez les jeunes! Au fil des années, la formation valenciennoise s’est fait une place dans le choix dans le foot français. Une réussite qui réjouit Simon Raux. Le directeur du centre de formation tire le bilan de la première partie de saison chez les jeunes valenciennois. Avec de nombreux motifs de satisfaction.
Quel bilan tirez-vous de la première partie de saison au centre de formation ?
C’est un bilan positif. On a vécu beaucoup d’événements sur la première partie de saison rythmée par nos joueurs en équipe de France et la continuité de ce qu’on a réussi à faire la saison dernière en remportant un premier titre national avec les U17. Cette année, ils caracolent en tête de leur championnat et sont même invaincus. C’est la continuité du travail qui a été mis en place depuis des années à l’association avec un gros travail sur le territoire avec nos clubs partenaires et des garçons de qualité qu’on connaît, qui entrent au centre avec des acquis qu’on a maitrisés en amont. On est sûrs de l’état d’esprit ce qui est quelque chose de fondamental. On est vraiment contents. Il y a aussi une continuité avec l’équipe de Nationale 3 qui a réalisé une très belle première partie de saison et reste toujours à portée du podium. Et puis, il ya les U19 qui sont une génération qui a été championne et qui joue avec beaucoup de jeunes nés en 2007. L’équipe n’est pas à sa place. Mais globalement, c’est un début de saison très satisfaisant sur tous les aspects.
Il y a aussi trois joueurs qui ont mis en valeur la formation valenciennoise en devenant vice-champions du monde U17 en décembre dernier.
C’est une fierté. On était tous heureux de les voir ici à chaque match avec les jeunes du centre. La fierté de trois parcours différents. Ismael Bouneb est arrivé ici dès la préformation. Joachim Kayi Sanda et Aymen Sadi sont arrivés en U16. Ils ont une mentalité de travail exemplaire et représentent bien les valeurs du club. Ils ont pris leurs responsabilités notamment lors de la séance de tirs aux buts en finale contre l’Allemagne (finale perdue aux tirs aux buts). C’est de la mise en lumière, ils ont fait briller le club, la formation et la jeunesse valenciennoise. C’est aussi le travail des recruteurs et des formateurs qui est récompensé. J’ai une équipe formidable autour de moi.
Il y aussi des motifs de satisfaction hors des terrains ?
Oui. L’image que renvoie le joueur est primordiale. Quand les coachs des équipes de France nous font un retour sur nos joueurs, ils mettent en avant leur très bon état d’esprit. C’est la première chose qu’on veut entendre à savoir la fiabilité du joueur sur et en dehors des terrains. On est aussi très à cheval sur la scolarité. On ne vend pas du rêve à nos joueurs. On sait que l’accès aux pros est plus « facile » à VA car il y a une vraie volonté de s’appuyer sur la formation. Mais on veut aussi que nos joueurs réussissent leur scolarité. On reste sur deux années avec 95 % de réussite au bac donc c‘est très positif. Le prochain point c’est l’éducatif. On a un nouveau référent socio-éducatif avec qui on fait beaucoup d’activités. On a fini au théâtre de Denain en décembre dernier avec la finale du concours d’éloquence. Le projet socio-éducatif est fondamental dans la vie du centre
Pourquoi VA est souvent mis en avant au niveau de sa formation ?
Les statistiques parlent pour nous. On a 46 gamins passés par le centre depuis 2009 qui sont devenus pros à Valenciennes. On en a 41 qui sont devenus pros ailleurs. 25 % des joueurs passés par le centre sont devenus pros soit entre 2 ou 3 joueurs sur 10 qui passent pro chaque année. On a aussi des joueurs qui touchent les sommets avec Dayot Upamecano qui joue au Bayern et en équipe de France. On aussi des Adrien Tameze, Angelo Fulgini, Moussa Niakhaté qui jouent en Premier League ou en Ligue des champions. C’est fabuleux. Le dernier c’est Sikou Niakaté qui joue à Braga et qui vient d’affronter le Real Madrid en Ligue des champions. Quand on regarde un match à la télé, on entend souvent « ce joueur là a été formé à Valenciennes ». C’est une vraie fierté pour l’ensemble des éducateurs et des directeurs qui se sont succédés. C’est une vraie volonté des dirigeants, de toujours laisser la place aux jeunes. C’est très positif.
Qu’attendez-vous de la deuxième partie de saison ?
L’objectif c’est toujours de faire avancer le joueur. On a des ambitions dans les championnats. On veut aller chercher un 2e titre consécutif en U17 et jouer les play-offs. On veut continuer à faire ce qu’on fait avec les plus jeunes en N3. Les faire jouer pour les préparer le plus tôt possible pour aller là-haut. On veut surtout garder un état d’esprit positif. Ce qui règne à Valenciennes, c’est cette complicité entre les groupes. On sent que les joueurs s’apprécient entre U16, U17 et N3
Commencez-vous déjà à préparer la saison prochaine ?
Oui. On l’anticipe toujours très tôt à Valenciennes. On est bons sur notre façon d’anticiper les choses dans le recrutement. On n’a pas peur de s’engager tôt avec un joueur. On a déjà six joueurs recrutés en U17 pour la saison prochaine. On a déjà aussi avancé sur les joueurs de chez nous qui nous intéressent. J’aimerais désormais aller chercher la catégorie 1 au niveau des centres de formation. Aujourd’hui, on est en catégorie 2A, je voudrais qu’on aille en catégorie 1A. On a les résultats, on n’est pas le huitième centre de formation national pour rien. Je pense qu’on doit avancer là-dessus, ça nous permettrait d’avoir plus d’ouvertures sur le recrutement, le suivi médical et les qualités d’entraînement.